Une suée pour la santé…

18 août 2006

Par absorption et évaporation, la sueur joue le rôle d’un thermostat. Elle permet à notre corps de se maintenir autour de 37°C. C’est dire toute l’importance de ce liquide aqueux, salé et incolore qui se manifeste généralement, au plus mauvais moment.

Lors d’un entretien d’embauche, à l’occasion d’un exposé, d’un premier contact amoureux… bref, lors d’une décharge émotionnelle. Mais au fait, d’où vient exactement la sueur ? Elle est sécrétée par deux types de glandes, les glandes eccrines et apocrines.

Réparties sur tout le corps, elles la déversent à la surface de la peau par de minuscules entonnoirs : les pores. La sueur contient des sels minéraux, principalement du sodium, du potassium, du calcium et du magnésium. Et on y trouve d’autres composés, tels que des graisses et de l’acide lactique. Une substance produite au moment de l’effort et… qui attire les moustiques.

Quant à son odeur pour le moins pénétrante, elle résulte de la dégradation microbienne des toxines véhiculées par la sueur. Rejetées par l’organisme, ces toxines doivent être éliminées. Evitez par conséquent de recourir à un anti-transpirant ! Mais rien ne vous empêche d’utiliser un déodorant pour lutter contre cette prolifération microbienne… La sueur est souvent perçue comme sale, notamment à cause des odeurs qu’elle dégage et des auréoles qu’elle dessine sous les aisselles. Or la sudation est un phénomène physiologique indispensable, qui permet de réguler la température de notre organisme. Ce qui est sale, c’est de ne pas se doucher après avoir transpiré, et de ne pas changer de linge…

  • Source : AFSSA Nancy, 9 août 2006, Préfecture de la Meuse, Ministère de l'Agriculture et de la Pêche - Photo Philip-Barchat/Fotolia

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