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« Aujourd’hui de nombreux contraceptifs donnent aux femmes la possibilité de supprimer leurs règles », explique-t-elle. De quelle façon ? « En enchaînant deux plaquettes, de préférence bien sûr après avoir pris l’avis de son gynécologue. Le système intra-utérin hormonal les supprime également chez une utilisatrice sur deux. Progressivement, les femmes se sont rendues compte qu’elles pouvaient avoir moins de douleurs, de maux de tête et autres symptômes prémenstruels. Un vrai plus pour leur qualité de vie ».
Sont-elles pour autant prêtes à se passer de leurs règles? « Beaucoup considèrent que le cycle menstruel fait partie intégrante de la féminité », poursuit Brigitte Letombe. « Pour rien au monde, elles ne le perdraient. D’autres sont rassurées par cet écoulement mensuel qui leur signifie qu’elles ne sont pas enceintes. » A ses yeux, c’est sans doute la raison pour laquelle certaines pilules diminuent les règles, sans les supprimer totalement. Et Brigitte Letombe cite le cas de la pilule la plus récente, contenant un estrogène naturel ».
Au niveau physiologique, rappelons que les menstruations sont provoquées par la dislocation naturelle des cellules de l’endomètre, la paroi qui tapisse l’utérus. Ces cellules s’étaient préparées à accueillir un œuf fécondé. Faute de fécondation, elles s’évacuent afin que l’endomètre se régénère. « En choisissant de les supprimer, on bloque le phénomène ovulatoire de telle sorte que l’endomètre ne s’épaissit pas », analyse la gynécologue. Et « lorsqu’on explique simplement aux patientes le phénomène physiologique des règles et ce qui se passe lorsqu’on les supprime, elles sont plus enclines à s’en passer. »
Source : Interview de Brigitte Letombe, 8 février 2011
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