











Accueil » Santé Publique » Vaccin : l’aluminium, c’est sans risque
L’Académie nationale de Médecine n’est pas d’un autre avis. « De façon récurrente, l’aluminium dans les vaccins est incriminé », explique la Docte assemblée. Et les critiques il faut bien le dire, viennent parfois… des médecins eux-mêmes. L’Académie signale ainsi qu’ « en 1988, une équipe de chercheurs français a imputé des cas de myofasciite à macrophages à l’aluminium présent dans le vaccin ». L’accusation pourtant, a fait chou blanc.
Comme le rappelle les auteurs du bulletin InfoVac en effet, « aucune autorité de santé dans le monde n’a reconnu ce lien. La très grande majorité des vaccins recommandés dans le calendrier vaccinal contiennent des adjuvants à base d’aluminium ». Voilà qui est clair.
« La peur injustifiée des vaccins, parfois abusivement relayée par les médias, retentit rapidement sur la couverture vaccinale d’une population et la gestion de la vaccination par les praticiens », poursuit l’Académie nationale de Médecine. Or les conséquences peuvent en être gravement préjudiciables pour la santé publique. « C’est hautement dommageable pour la prévention des maladies infectieuses, que la vaccination généralisée a réussi à contrôler ».
A quoi servent en réalité les sels d’aluminium ? « Leur présence au site de l’injection permet la maturation des cellules immunitaires ? Ce sont ces dernières qui prennent en charge les antigènes vaccinaux », explique l’Académie. Autrement dit, l’aluminium est un adjuvant essentiel dans la préparation des vaccins et sans lui, il serait nécessaire d’utiliser des quantités d’antigènes beaucoup plus importantes.
Source : Académie nationale de Médecine, 20 octobre 2011 – Bulletin InfoVac Février N°02/2011.
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