











« Nous devons commencer à évoquer le fait que la vie sexuelle ne s’arrête pas à 50 ans, et surmonter nos préjugés », a ainsi expliqué le Pr Joel Negin de l’Ecole de santé publique de l’Université de Sydney, en Australie. Il a d’ailleurs tenu à préciser que le gouvernement sud-africain par exemple considère que les hommes de plus de 50 ans doivent figurer parmi les populations les plus exposés au risque VIH. Dans ce pays en effet, l’incidence du VIH s’établit à 8% dans cette tranche d’âge, soit davantage que chez les hommes de 20 à 24 ans.
Par ailleurs, les patients séropositifs au VIH âgés de plus de 50 ans, sont plus exposés au risque de contracter certaines affections liées au vieillissement. Ostéoporose, hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires, dépression… « Les études en la matière sont tellement récentes qu’il est difficile de savoir lesquels de ces problèmes sont liés aux effets secondaires des traitements, et lesquels sont imputables au virus lui-même », a expliqué Laurie Garrett, du Council on Foreign Relations, un groupe international de réflexion en santé publique.
Source : IRIN, 31 juillet 2012
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