











Stigmatisation et discrimination : comme l’an passé, le thème de la Journée mondiale contre le SIDA ce 1er décembre, met l’accent sur les deux obstacles principaux à la prévention et à une prise en charge vraiment efficace de la maladie.
Car la crainte de la discrimination et parfois la honte empêchent aujourdhui bien des malades de demander un traitement contre le VIH, ou de reconnaître publiquement leur statut de séropositif ou de malade. Des effets pervers qui sont d’après l’ONUSIDA, « aussi néfastes que le virus lui-même ».
Dans certains pays – y compris parmi les plus développés – des personnes infectées ou présumées infectées par le VIH sont même renvoyées des services de soins ! D’autres se voient reniées par leurs amis voire leur famille… L’ONUSIDA veut ainsi encourager tous les malades à briser le silence. A surmonter les barrières pour assurer une meilleure prise en charge de la maladie.
Comme l’ont affirmé l’OMS et la Fédération internationale Pharmaceutique (FIP) dans une Déclaration conjointe signée dès le 2 septembre 1997 à Vancouver (Canada), les pharmaciens ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre la pandémie. « Proches des populations, (ils) sont des vecteurs désignés pour l’éducation et la prévention. Ils participent au traitement et à son suivi. Leur contribution peut donc être déterminante ».
Source : Banque mondiale, Union internationale contre le Cancer (UICC)
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