











En Afrique subsaharienne, les rapports sexuels non protégés sont de loin le mode de transmission prédominant du virus. L’OMS insiste donc pour que les programmes de prévention privilégient une sexualité à moindre risque. Et ce n’est pas si facile.
En effet, il n’est pas forcément évident de parler de prévention quand la culture d’un pays fait des pratiques sexuelles un tabou qui s’applique donc aussi à d’éventuelles techniques de prévention.
Et cela d’autant plus que la stigmatisation et la discrimination à l’égard des victimes du VIH/SIDA ne faiblissent pas, bien au contraire. Le thème retenu par l’ONUSIDA l’an dernier, puis cette année encore pour la Journée mondiale contre le SIDA, nous rappelle que la honte est toujours associée au VIH. Et cela dans la plupart des sociétés, développées ou en développement.
La discrimination et la stigmatisation à l’égard des victimes du VIH/SIDA sont toujours d’actualité. Autant dans les années 90 le thème majeur était l’accès aux soins et au traitement, autant aujourd’hui le problème de la stigmatisation est une véritable pierre d’achoppement dans la mise en oeuvre de politiques efficaces de prévention ou de prise en charge. Une personne infectée se retrouve bien trop souvent exclue de la société, et finalement condamnée autant – sinon plus – par le rejet social que par la maladie elle-même.
Source : Banque mondiale, Union internationale contre le Cancer (UICC)
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