Virus du Nil occidental : le risque du don d’organe confirmé

13 juin 2003

Un seul et unique donneur d’organe aurait provoqué une infection par le Virus du Nil occidental (WNV) chez 4 receveurs différents. Et lui même avait été contaminé par l’un des 63 donneurs qui avaient donné leur sang pour lui…

Une véritable « traque au virus », menée Outre-atlantique, a confirmé tout à la fois l’efficacité des procédures mises en place pour mesurer la traçabilité des dons de tissus, et… le risque de transmission lié au don d’organes.

L’affaire remonte au mois de septembre 2002, quand trois responsables des Centers for Disease Control and Prevention (CdC) d’Atlanta publient sur l’édition internet du New England Journal of Medicine une alerte relayée quelques jours plus tard dans l’édition papier : 4 cas d’infection par le WNV avec syndrome poliomyélitique ont été détectés aux Etats-Unis et bien des questions restent sans réponse quant à leur origine. Une en particulier taraude les auteurs : quel est le risque de contamination lié au don de tissus humains, c’est-à-dire d’organes ou de sang.

Aujourd’hui la réponse est disponible. Les autorités américaines ont d’abord identifié le donneur dont les organes ont été transplantés aux 4 patients. Puis remontant la chaîne, ils ont retrouvé les 63 donneurs de sang impliqués dans sa propre prise en charge. Et l’un d’entre eux était séropositif au WNV… Ainsi la preuve est-elle faite que ce virus peut être transmis par le sang ou les organes. Et les receveurs d’organes, lorsqu’ils reçoivent un traitement anti-rejet, se trouvent particulièrement exposés au risque de subir une forme plus sévère de l’infection.

  • Source : NEJM, vol. 348 : 2196-2203, et NEJM, alerte Web 23 septembre 2002

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