Voilà pourquoi le stress au travail tue…

04 février 2000

Mené pendant des mois ou des années à un rythme endiablé, le travail peut tuer. L’expérience le prouve de telle manière que l’expression « se tuer au travail » fait partie du quotidien. Le syndrome d’épuisement, décrit pour la première fois chez des cadres japonais soumis à un surmenage chronique, est bien connu. Tout comme l’infarctus massif qui emporte certains managers survoltés… Mais pourquoi en est-il ainsi? Les facteurs de risque – excès de cholestérol, sédentarité ou hypertension artérielle – ne suffisent pas toujours à expliquer la surmortalité de certains professionnels perpétuellement stressés. D’après une étude menée aux Pays-Bas et publiée dans la revue internationale de médecine psychosomatique , ce curieux phénomène serait lié à des perturbations de la coagulation sanguine. Celle-ci est normalement régulée par différents mécanismes assurant l’équilibre de la production de fibrine, élément clé des caillots sanguins. Les chercheurs néerlandais ont suivi pendant une pleine semaine de travail plus de 120 cadres soumis à des degrés variables de stress. Ils ont ainsi remarqué, parmi ceux qui avaient le rythme le plus exténuant, que leurs facteurs de coagulation sanguine présentaient des altérations pathologiques.

  • Source : Psychosomatic medicine, novembre/décembre 1999

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils