Votre médecin vous a diagnostiqué une thrombophlébite ?

07 août 2012

Egalement appelée thrombose veineuse profonde, la thrombophlébite touche en majorité les membres inférieurs, mollets et cuisses. Mais ce trouble de la circulation dû à la formation d’un caillot sanguin dans une veine profonde d’un membre, peut également siéger dans le bras.

Bien des facteurs peuvent y contribuer. La thrombophlébite des membres inférieurs est souvent secondaire à des altérations de la circulation veineuse de retour, celle qui voit le sang remonter des jambes vers les poumons, où il doit être réoxygéné. La position assise prolongée – sans se lever pendant plus de 4 heures- dans un avion par exemple, multiplierait par deux les risques de thrombose. Ce qui s’explique par la stase veineuse, c’est-à-dire par le ralentissement important de l’écoulement du sang dans les veines.

La thrombophlébite peut être asymptomatique, ou au contraire entraîner des douleurs et le gonflement d’un membre. Pour confirmer son diagnostic, le médecin devra recourir à l’écho-doppler. Le traitement fait appel aux anticoagulants. Le pronostic est généralement bon, si la prise en charge est rapide.

Dans les cas les plus graves, la thrombophlébite peut provoquer une embolie pulmonaire. Une partie du caillot se « détache » et, suivant la circulation sanguine, s’en va boucher une ou plusieurs artères ou artérioles pulmonaires. L’accident peut se traduire par une douleur dans la poitrine ou… une simple gêne respiratoire ! Dans tous les cas, il s’agit d’une urgence vitale.

  • Source : Manuel Merck, 4e Edition

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