











Même si c’est devenu une appellation générique, les ” rhumatismes ” doivent être pris au sérieux. Ils peuvent signer un début de polyarthrite rhumatoïde ou de spondylarthrite ankylosante, des maladies trop souvent négligées.
Or l’automédication n’est pas une solution viable. Ces maladies chroniques inflammatoires touchent différentes parties du corps – articulations, colonne vertébrale, bassin, talons – avec des conséquences très invalidantes. Elles perturbent donc la vie quotidienne. Mais pour démarrer un traitement de fond avec les meilleures chances de succès, un diagnostic précoce est essentiel.
Les personnes âgées sont loin d’être les seules concernées. La polyarthrite peut se déclarer très jeune. Surtout aux alentours de 40 ans. Et dans tous les cas l’évolution de la maladie est liée à la précocité du diagnostic. Le plus tôt est toujours le mieux ! Car plus on attend plus l’articulation s’abîme : la douleur et le handicap progressent.
L’automédication, à base d’anti-douleurs classiques et/ou d’anti-inflammatoires conventionnels, n’est pas une réponse efficace. Face à une polyarthrite ou une spondylarthrite, la consultation rapide d’un rhumatologue est essentielle pour une prise en charge optimale. De nombreux traitements spécifiques existent, chacun étant adapté au degré d’évolution de la maladie et à l’âge du patient. Les résultats spectaculaires obtenus par de nouveaux médicaments – anti-TNF-alpha,- doivent nous encourager à consulter rapidement. C’est le gage d’une vie normale retrouvée. Aujourd’hui, seuls 10% des personnes atteintes ont franchi le cap. Alors n’attendons plus : c’est le moment de bouger!
Source : Conférence de presse organisée par le groupe Serono, Maison de la recherche, Paris, 8 juin 2004
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