











Un nombre croissant dinfertilités et de troubles menstruels sont dorigine purement nutritionnelle ! Comment sen étonner, alors que règnent lobsession de la minceur et la chasse aux graisses ? Et sachant surtout, quil suffit de quatre jours de restriction calorique et lipidique pour induire des perturbations hormonales durables.
Un pourcentage non négligeable de femmes en âge de procréer manquent de vitamines et minéraux. La diminution des apports énergétiques, la consommation daliments dépourvus de vitamines et doligo-éléments ce quon appelle des calories « vides » – sont préjudiciables à double titre. Parce que ces comportements perturbent le cycle hormonal, et réduisent les chances de fécondation. Et parce quune mère carencée souffre en cas de grossesse, et que son enfant subit également ces carences. Les aliments raffinés pauvres en micro-nutriments, de plus en plus fréquents en raison de la vogue du light, ne font quaggraver ces risques.
Cest donc avant la conception quil faut améliorer le statut nutritionnel de la mère et prévenir les déficits. Les médecins doivent personnaliser les conseils alimentaires avec une attention particulière pour les femmes à risque : adolescentes, femmes de milieux défavorisés, à grossesses multiples ou rapprochées, fumeuses Quant aux femmes sans facteurs de risque particuliers, elles doivent aussi faire preuve de bon sens et de discernement dans leur alimentation.
Source : American Chemical Society, 10 avril 2001
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