Vous voulez un bébé ? Ne faites pas de régime !

04 mai 2001

Un nombre croissant d’infertilités et de troubles menstruels sont d’origine purement nutritionnelle ! Comment s’en étonner, alors que règnent l’obsession de la minceur et la chasse aux graisses ? Et sachant surtout, qu’il suffit de quatre jours de restriction calorique et lipidique pour induire des perturbations hormonales durables.

Un pourcentage non négligeable de femmes en âge de procréer manquent de vitamines et minéraux. La diminution des apports énergétiques, la consommation d’aliments dépourvus de vitamines et d’oligo-éléments – ce qu’on appelle des calories « vides » – sont préjudiciables à double titre. Parce que ces comportements perturbent le cycle hormonal, et réduisent les chances de fécondation. Et parce qu’une mère carencée souffre en cas de grossesse, et que son enfant subit également ces carences. Les aliments raffinés pauvres en micro-nutriments, de plus en plus fréquents en raison de la vogue du light, ne font qu’aggraver ces risques.

C’est donc avant la conception qu’il faut améliorer le statut nutritionnel de la mère et prévenir les déficits. Les médecins doivent personnaliser les conseils alimentaires avec une attention particulière pour les femmes à risque : adolescentes, femmes de milieux défavorisés, à grossesses multiples ou rapprochées, fumeuses… Quant aux femmes sans facteurs de risque particuliers, elles doivent aussi faire preuve… de bon sens et de discernement dans leur alimentation.

  • Source : American Chemical Society, 10 avril 2001

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