











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Au 1er mai débute… la traque du moustique tigre
InsectWorld /shutterstock.com
Les beaux jours arrivent : le thermomètre grimpe. Des conditions idéales à la reproduction et à la propagation des moustiques tigre. Comme chaque année, le dispositif de surveillance de cet insecte originaire d’Asie dans l’Hexagone sera lancé le 1e mai pour une durée de 7 mois.
Pendant la période hivernale, la souche Aedes Albopictus (dit moustique tigre) traverse une phase de développement ralenti. Mais la hausse des températures va de pair avec une reproduction et une migration accrues de ce vecteur de la dengue, du chikungunya et de Zika. « Les œufs du moustique tigre peuvent survivre à des conditions de grande sécheresse (dessiccation) et rester viables pendant plusieurs mois en l’absence d’eau », précise l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
En prévention, « le dispositif de lutte contre Aedes Albopictus sera activé en métropole du 1er mai au 30 novembre », confirme la Direction générale de la Santé. Principaux paramètres relevés :
Et le virus Zika ?
En France métropolitaine, le moustique tigre se réveille à compter du mois d’avril. Avant cette période, il n’existait aucun risque de propagation du virus Zika. Mais pendant la période d’activité du moustique tigre, les transmissions autochtones sont à anticiper. « L’épidémie de Zika qui sévit actuellement dans les Antilles françaises et en Guyane ainsi que les cas récents de dengue identifiés en Martinique augmentent les risques d’importation ».
En prévention, « les voyageurs se rendant dans les zones où circulent les virus du chikungunya, de la dengue ou de Zika, comme actuellement dans de nombreux pays d’Amérique latine, les Antilles françaises, la Guyane et l’Océan indien, doivent aussi se protéger des moustiques sur place et à leur retour si elles vivent dans l’un des 30 départements où le moustique est implanté ».
A noter : En cas de symptômes « sur place ou au retour de voyage (fièvre brutale ou modérée, asthénie, douleurs musculaires ou articulaires, maux de tête, conjonctivite, éruption cutanée) », consultez rapidement un médecin en expliquant les conditions de votre voyage.
Source : Direction générale de la santé, le 29 avril 2016
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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