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Composé de bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes, notre microbiote intestinal est sensible à notre alimentation. Celle-ci doit être diversifiée et équilibrée. Mais pas uniquement. Certains aliments participent particulièrement au maintien d’un microbiote en bonne santé. En voici 5 exemples.
Celles-ci ont pour fonction de nourrir les bonnes bactéries. Vous les trouverez dans les fruits et légumes, en particulier les agrumes, les pommes de terre, les carottes, la poire, l’asperge, le raisin, les baies et l’artichaut.
Parmi les fromages, le gruyère, le cantal, le munster, le camembert et le roquefort constituent une bonne source de bactéries nécessaires au bon fonctionnement de notre microbiote. Une étude publiée en 2019 a notamment montré que la consommation variée de fromages dès l’âge de 18 mois réduisait le risque d’allergie alimentaire et de dermatite atopique à 6 ans. Or l’on sait désormais que le microbiote intestinal joue un rôle important dans le fonctionnement du système immunitaire et donc la survenue d’allergies. Lesquelles sont des signes de dérèglement de ce même système.
Sa fonction anti bactérienne permet de rééquilibrer la flore intestinale en chassant les agents bactériens non désirables. « C’est aussi un antioxydant naturel puissant qui peut stimuler la production d’un grand nombre de bactéries de bonne qualité », précise le laboratoire PiLeJe. « Il favorise aussi le fonctionnement des anticorps qui sont les meilleurs alliés pour éliminer les virus et les mauvais germes qui pourraient générer des maladies. »
Comme par exemple le gingembre ainsi que l’ail, l’oignon et le poireau, contiennent des probiotiques. Ces micro-organismes vivants viennent compléter le microbiote de façon bénéfique.
La sauce soja, le miso, le kéfir ou encore le kombucha contiennent aussi des bactéries favorables pour le microbiote. Pour vérifier que les bactéries présentes dans ces produits s’implantaient bien dans l’intestin, une étude publiée dans la revue Cell en 2021 « a soumis 18 personnes à un régime composé de ce type d’aliments durant 10 semaines », décrit le site de l’Association Que Choisir. « À son terme, l’analyse de leur microbiote a montré une diversification : celui-ci s’est bien enrichi de nouvelles espèces. » Et plus il y en a, mieux c’est.
Source : Centre de gastro-entérologie DDG, Belgique – Laboratoires PiLeJe – Inserm - Allergy. 2019 Apr;74(4):788-798. doi: 10.1111/all.13650. Epub 2018 Nov 19. The protective effect of cheese consumption at 18 months on allergic diseases in the first 6 years – Que choisir
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Vincent Roche
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