











Accueil » Santé Publique » 5 choses à savoir sur le moustique tigre
© Itsik-Marom/Shutterstock.com
En fait, l’appellation « moustique tigre » peut facilement induire en erreur quant à la forme et à la couleur de l’aedes albopictus (c’est le nom scientifique du moustique tigre). Il est en fait de petite taille (plus petit qu’une pièce de 1 centime d’euro) et n’est pas rayé de jaune et de noir comme le fauve mais de blanc et de noir. Autres signes distinctifs, et contrairement à bon nombre d’autres moustiques, il ne sévit pas la nuit mais bien le jour. Il est de plus silencieux.
Pour devenir vecteur de maladies, le moustique femelle doit d’abord s’infecter en prélevant l’agent pathogène sur une personne ou un animal infecté. Le moustique tigre peut ainsi être vecteur de nombreux virus comme ceux de la dengue, du Zika ou du chikungunya. « À ce jour, ces virus ne circulent pas activement en France métropolitaine », rassure l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses). « Néanmoins, la survenue de cas secondaires dits ‘autochtones’ (contractés sans voyage) peut se déclarer suite au retour de cas ‘importés’. Des personnes porteuses du virus en provenance de l’étranger peuvent en effet transmettre le virus à une autre personne à l’occasion d’une piqûre de moustique tigre. »
Le moustique tigre adore les environnements péri-urbains ainsi que les zones urbaines très denses. Il aime aussi les eaux stagnantes. La femelle pond dans toutes sortes de récipients et réservoirs d’eau artificiels : vases, gouttières, pots… Donc pour éviter leur prolifération, videz régulièrement les coupelles sous les pots de fleurs, nettoyez les gouttières pour faciliter le bon écoulement des eaux…
« La sensation de démangeaison se fait sentir rapidement et s’intensifie pendant plusieurs minutes après la piqûre », explique l’Anses. « Elle provoque généralement un bouton ressemblant à une cloque un peu plate, comme une ampoule, de 5 millimètres à 2 centimètres de diamètre, un peu plus claire que la couleur de la peau, circulaire, avec un halo rouge pouvant s’élargir selon la réaction de la peau de certaines personnes. Le bouton est généralement dur, chaud et douloureux. »
Pour ne pas se faire dévorer par les moustiques, la prévention reste de mise. Elle passe par le port de vêtements longs, amples et clairs, l’utilisation de répulsifs cutanés et de moustiquaires.
Source : Anses
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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