5 idées reçues sur le chat
01 septembre 2020
Divinité de l’Égypte ancienne, le chat est un animal véritablement fantasmatique. Il posséderait 9 vies et porterait malheur quand il est noir. Une réminiscence bien sûr, des contes de sorcellerie… Coup de projecteur sur cinq croyances qui collent de façon tenace, au plus câlin des félins.
La reine des idées reçues concernant les chats, est sans conteste le fait qu’ils « retombent toujours sur leurs pattes ». Vous l’aurez compris, c’est bien dans le « toujours» que se niche l’erreur. Tout dépend en fait, de la hauteur de la chute. Si cette dernière est inférieure à 1,5 mètre, il n’est pas certain que l’animal ait le temps de prendre la meilleure posture pour atterrir. Si la chute est trop haute en revanche, la rencontre avec le sol risque de lui être fatale ;
Autre idée largement répandue : « les chats ronronnent lorsqu’ils sont contents ». Il y a là une part de vérité, certes, mais une part seulement. Les vétérinaires observent fréquemment des chats qui ronronnent de manière continue lorsqu’ils sont stressés, blessés… voire sur le point de mourir. ;
Qui n’a jamais proposé une coupelle de lait à un chat en pensant lui apporter sa boisson préférée ? Eh bien là encore, c’est une erreur. En effet, selon la Fondation 30 millions d’amis, « lorsque le chat est âgé de 2 mois et donc sevré, le lait de sa mère doit être remplacée par de l’eau… et non par du lait de vache. Celui-ci est en fait mal digéré par les félins qui n’ont plus de lactase, l’enzyme qui permet sa digestion. Absorbé, il provoque des troubles intestinaux » ;
Autre préjugé alimentaire : « les chats adorent le poisson et ne peuvent et ne veulent manger que cela ». Ce qui est vrai pour certains félins ne le sera pas pour d’autres. Les généralités n’ont donc pas lieu d’être. Qui plus est, une alimentation exclusivement à base de poisson engendrerait des carences, notamment en vitamine B1.
« S’entendre comme chien et chat ». Voici une expression qui, lorsqu’elle est employée symbolise une certaine animosité entre deux personnes. Pourtant une fois encore, elle est loin d’être fondée. Toujours d’après la Fondation, « si les deux animaux sont différents, ils peuvent être par ailleurs les meilleurs amis du monde. C’est une question de caractère, qui détermine l’entente ou la mésentente entre un chat et un chien ».