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C’est désormais établi, des nuits de mauvaise qualité favorisent les maladies cardiovasculaires, notamment le risque d’AVC. Mais à quel point ? Et tous les problèmes de sommeil se valent-ils ? Par exemple, est-ce que ronfler expose aux mêmes risques que le fait d’être insomniaque ?
Des chercheurs de l’Université de Galway en Irlande ont conduit une étude auprès de 4 500 personnes dont la moitié a eu un AVC. Les participants ont été interrogés sur leurs comportements de sommeil, notamment sur le nombre d’heures dormies, la qualité du sommeil, s’ils ronflaient, etc.
Qu’en ont-ils conclu ? Que les personnes qui dormaient trop ou trop peu étaient davantage exposées au risque d’accident vasculaire cérébral. « Celles et ceux qui dormaient moins de 5 heures étaient trois fois plus susceptibles d’être victimes d’un AVC que celles et ceux qui en dormaient 7. Et le risque était doublé lorsqu’ils dormaient plus de 9 heures. »
Ce n’est pas la première fois que l’importance de la durée du sommeil est évoquée. Déjà, en 2018, des chercheurs grecs expliquaient qu’une bonne nuit de sommeil, c’est entre 6 et 8 heures, ni plus ni moins. Selon eux, « le sommeil influence les processus biologiques comme le métabolisme du glucose, la pression artérielle et l’inflammation – qui ont tous un impact sur les maladies cardiovasculaires. »
Autre constatation, les personnes qui faisaient des siestes de plus d’une heure étaient 88 % plus susceptibles d’avoir un AVC que celles qui n’en faisaient pas. Les ronfleurs, eux, présentaient un risque presque doublé. Quant à ceux souffrant d’apnée du sommeil, le danger était multiplié par 3 !
Un seul conseil donc, si vous rencontrez des problèmes de sommeil, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. « Les interventions visant à améliorer le sommeil pourraient réduire le risque d’accident vasculaire cérébral », lancent ainsi les auteurs.
Source : American Academy of Neurology
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Charlotte David
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