5 problèmes de sommeil qui exposent à l’AVC
19 avril 2023
Dormir trop ou trop peu, faire des siestes trop longues, ronfler ou souffrir d’apnée du sommeil… Selon une étude publiée dans Neurology, la revue médicale de l'American Academy of Neurology, les personnes souffrant de ces problèmes de sommeil sont plus susceptibles d’être victimes d’un accident vasculaire cérébral.
C’est désormais établi, des nuits de mauvaise qualité favorisent les maladies cardiovasculaires, notamment le risque d’AVC. Mais à quel point ? Et tous les problèmes de sommeil se valent-ils ? Par exemple, est-ce que ronfler expose aux mêmes risques que le fait d’être insomniaque ?
Des chercheurs de l’Université de Galway en Irlande ont conduit une étude auprès de 4 500 personnes dont la moitié a eu un AVC. Les participants ont été interrogés sur leurs comportements de sommeil, notamment sur le nombre d’heures dormies, la qualité du sommeil, s’ils ronflaient, etc.
Qu’en ont-ils conclu ? Que les personnes qui dormaient trop ou trop peu étaient davantage exposées au risque d’accident vasculaire cérébral. « Celles et ceux qui dormaient moins de 5 heures étaient trois fois plus susceptibles d’être victimes d’un AVC que celles et ceux qui en dormaient 7. Et le risque était doublé lorsqu’ils dormaient plus de 9 heures. »
Entre 6 et 8 heures
Ce n’est pas la première fois que l’importance de la durée du sommeil est évoquée. Déjà, en 2018, des chercheurs grecs expliquaient qu’une bonne nuit de sommeil, c’est entre 6 et 8 heures, ni plus ni moins. Selon eux, « le sommeil influence les processus biologiques comme le métabolisme du glucose, la pression artérielle et l’inflammation – qui ont tous un impact sur les maladies cardiovasculaires. »
Autre constatation, les personnes qui faisaient des siestes de plus d’une heure étaient 88 % plus susceptibles d’avoir un AVC que celles qui n’en faisaient pas. Les ronfleurs, eux, présentaient un risque presque doublé. Quant à ceux souffrant d’apnée du sommeil, le danger était multiplié par 3 !
Un seul conseil donc, si vous rencontrez des problèmes de sommeil, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. « Les interventions visant à améliorer le sommeil pourraient réduire le risque d’accident vasculaire cérébral », lancent ainsi les auteurs.