A ski, le casque c’est la vie

09 février 2010

Vacances scolaires obligent, février est l’un des mois les plus prisés par les amateurs de glisse. Seulement voilà : c’est également la période où se compte le plus grand nombre de blessés… Le port du casque, recommandé mais pas obligatoire, permettrait d’éviter bien des aléas…

Et pourtant, ce qui devrait être un reflexe pour chaque skieur peine à se mettre en place. Du moins auprès des adultes. Car chez les enfants, l’habitude paraît prise. « Nous avons lancé une campagne incitative il y a une dizaine d’années, indique le Dr Jean-Dominique Laporte, Président de l’Association des Médecins de Montagne. Aujourd’hui, près de 87% des enfants de moins de 10 ans sont casqués, contre 15% en 1995. Et ce qui est encourageant, c’est qu’ils le gardent en grandissant. Sans compter les écoles de ski, qui ont adopté cet automatisme. »

Les adultes ont davantage de difficultés à s’y mettre. Manque d’habitude ? Peur du ridicule ? Toujours est-il que le message passe mal. Le danger pourtant, est bien là. Chez l’adulte comme chez l’enfant, les risques de lésions de la face sont importants. Sans compter les traumatismes crâniens et notamment d’embarrures -fracture par enfoncement de la voûte crânienne, n.d.l.r. – qui pourraient être évités : « Notre campagne a rapidement porté ses fruits » , constate cependant Jean-Dominique Laporte. « Le taux de traumatismes crâniens est passé de 15% à 6% en quelques années. Mais aujourd’hui les chiffres restent stables, alors que les risques de collisions sont toujours là. »

Source d’inquiétude majeure : les accrochages entre skieurs. Le ski alpin est le plus pratiqué des sports d’hiver… mais aussi au premier rang des accidents. Or près d’une fois sur dix, celui-ci est dû à une collision entre usagers des pistes. Le port d’un casque pourrait réduire de 50% les risques de dommages en cas d’accident. Alors n’oubliez pas que les casques certifiés à la norme européenne sont à la fois efficaces… et esthétiques.

  • Source : INPES - Interview du Dr Jean-Dominique Laporte, Président de l’Association des Médecins de Montagne, 8 février 2010.

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