Dysfonction érectile : quand un trouble peut en cacher un autre…

26 janvier 2009

En France un homme sur trois passé 40 ans, souffre de dysfonction érectile. Un trouble qui à l’échelle de la planète touche plus de 150 millions d’hommes.

Et selon une enquête internationale, s’ils savaient que leur trouble traduit une affection sévère, 70% d’entre eux consulteraient plus rapidement leur médecin. Ce n’est guère surprenant. Et pourtant…

L’enquête menée sous l’égide de Bayer Schering Pharma a révélé une méconnaissance des risques liés à la dysfonction érectile. Il en ressort par exemple, que 50% des sondés ne connaissent pas la relation entre leur trouble et certaines affections sous-jacentes : hypertension artérielle, dyslipidémie, diabète, obésité… Or 70% des participants ont indiqué qu’ils auraient consulté plus tôt leur médecin s’ils en avaient eu connaissance. La bonne nouvelle, c’est que la dysfonction érectile ne semble plus tabou, comme par le passé. Plus de huit patients sur dix abordent d’eux-mêmes le sujet avec leur médecin. A titre de comparaison, la proportion n’était que d’un sur quatre en 2003.

Un autre travail -l’étude REALISE pour Real Life Safety and Efficacy of Vardenafil– s’est intéressé aux conditions réelles d’utilisation d’un traitement contre la dysfonction érectile. Plus de 74 000 hommes de 47 pays ont participé à ce travail. Un premier groupe de patients a été constitué d’hommes souffrant de diabète ou d’hypertension artérielle. Un second pour sa part, regroupait des patients qui ne souffraient que de dysfonction érectile. Une large majorité des hypertendus (92%) et des diabétiques (91%) s’est déclarée satisfaite de l’efficacité du traitement qui leur avait été proposé contre la dysfonction érectile. Et une forte proportion n’a rapporté aucun effet secondaire.

Le président de l’International Society for Men’s Health, le Pr Siegfried Meryn insiste sur l’importance du rôle de l’urologue. « Il doit encourager ses patients à parler de ses troubles de l’érection. Et chercher avec eux, le traitement le mieux adapté à une éventuelle affection sous-jacente ».

  • Source : Etude REALISE menée auprès de 47 000 hommes d’Europe, d’Amérique latine, de la région Asie-Pacifique, du Moyen-Orient et d’Afrique du Sud, décembre 2008

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