Phobies : des peurs incontrôlables

25 juin 2012

Les spécialistes distinguent deux types de phobies : les spécifiques et les complexes. Mais toutes sont le résultat de maladies névrotiques. Ces dernières se manifestent par la survenue systématique et immédiate d’une peur intense et incontrôlable.

Phobie des araignées, des serpents, du vide ou encore du regard des autres… ces maladies de la peur se répartissent donc en deux grandes catégories : les phobies spécifiques et les phobies complexes. Les premières concernent un objet, un élément naturel ou une situation bien particulière. Ainsi y a-t-il la peur des chiens, de l’orage, de prendre l’avion et même pour certains… des bras nus. La seconde catégorie comporte les phobies sociales et les troubles paniques.

Au quotidien, les phobies sociales sont les plus invalidantes. Ces peurs aliènent significativement la liberté de leurs victimes. Correspondant à la peur du regard et du jugement d’autrui, elles entrainent souvent un évitement social, et limitent les activités du malade. Car c’est bien de maladie qu’il s’agit. Les troubles paniques sont bien caractérisés par l’agoraphobie, qui correspond à un malaise dans les lieux publics.

Plusieurs types de traitements peuvent être envisagés. Des anxiolytiques ou des antidépresseurs adaptés peuvent être administrés à certains patients. Dans d’autres cas, ou parfois en complément des médicaments, une psychothérapie comportementale et cognitive ou une psychothérapie analytique peuvent être menées. Pour toute question, n’hésitez pas à consulter un médecin.

  • Source : interview du Dr Rachel Bocher, psychiatre au CHU de Nantes, 9 septembre 2011

Aller à la barre d’outils