Traitements médicaux : la qualité de vie avant tout !

26 avril 2002

Les plus de 60 ans dont le pronostic vital est limité déclarent qu’ils préféraient ne pas suivre un traitement qui altère leur qualité de vie. Encore faudrait-il qu’ils soient informés des effets secondaires négatifs de ces derniers… Une étude auprès de 226 patients de plus de 60 ans s’est attachée à montrer les choix des malades en fonction des effets d’une thérapie.

Ainsi lorsque les inconvénients d’un traitement sont légers et qu’il permet de retrouver une santé satisfaisante, 98% des patients l’acceptent. En revanche, si ses effets secondaires sont plus lourds, 11% des participants décident ne pas poursuivre la thérapie.

Une échelle internationale mesure justement la qualité de vie. Même si elle ne se limite pas aux effets des traitements, elle permet d’appréhender le vécu des malades et leurs besoins. Disgracieux au possible, le sigle WHOQOL qui le désigne est tiré de l’anglais – World Health Organization Quality of Life – et signifie simplement « OMS qualité de vie ».

Il explore nos six espaces de vie les plus courants. En premier lieu la santé au sens physique du terme : état de fatigue, qualité du sommeil, bien-être physique… Puis la santé mentale et psychologique ( état d’esprit, image de soi…) et le niveau d’autonomie personnelle. Enfin les relations sociales, l’environnement économique et social -accès aux soins, loisirs, transports – et même l’épanouissement spirituel. Considéré comme un outil de santé publique, WHOQOL constitue un progrès substantiel pour tous les malades.

  • Source : New England Journal of Medicine, 3 avril 2002 , OMS

Aller à la barre d’outils