











« Ne jouez pas votre prostate à quitte ou double ». Le slogan de la 3ème Journée nationale de la prostate, qui se déroulera demain, interpelle les hommes. Sur l’affiche, c’est une femme qui les incite à réfléchir aux bénéfices qu’ils peuvent attendre de ce dépistage.
C’est en effet le cancer le plus fréquent, et la deuxième cause de mortalité par cancer chez l’homme. Mais aussi la première, après 50 ans. Un homme sur huit sera, un jour, atteint d’un cancer de la prostate. Une maladie qui frappe 50 000 Français chaque année, et en tue près de 10 000.
A partir de 2010, le vieillissement de la population et le nombre croissant des plus de 65 ans mèneront à des chiffres encore plus impressionnants. Pourtant, une prise en charge précoce permettrait de guérir 95 % de ces cancers ! Voilà pourquoi l’Association française d’Urologie (AFU) recommande un dépistage annuel systématique entre 50 et 75 ans. Voire dès 45 ans lorsqu’il existe des antécédents familiaux de cancer prostatique. Le dépistage s’appuie sur deux outils : un dosage du PSA – le Prostate specific antigen ou antigène spécifique de la prostate – et le toucher rectal.
Un numéro Indigo est à la disposition du public. C’est le 0820 366 110 (0,099 euro HT/minute). Des urologues répondront gratuitement à toutes les questions sur la prostate et ses pathologies, les 19 et 20 septembre 2007, de 9 heures à 19 heures. Pour davantage d’informations consultez www.urofrance.org/.
Source : AFU, septembre 2007
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