











Une infection sexuellement transmissible (IST) extrêmement rare, la lymphogranulomatose vénérienne (LGV), flambe actuellement à Barcelone. Entre septembre 2007 et avril 2008, les autorités sanitaires catalanes ont enregistré 21 cas parmi des homosexuels.
Or comme le rappellent les rédacteurs du bulletin Eurosurveillance, la ville va très prochainement accueillir plus de 15 000 visiteurs à l’occasion des Eurogames. Davantage qu’une compétition sportive, cette manifestation est l’occasion pour les homosexuels, bisexuels, transsexuels et hétérosexuels de se réunir et de faire la fête.
La LGV se manifeste par des douleurs ano-rectales, de fausses envies d’aller à la selle, des alternances de diarrhées et de constipation, des émissions douloureuses de selles mêlées à du sang et des glaires. Elle est souvent accompagnée de fièvre et de malaises. Dans la plupart des cas, une antibiothérapie de trois semaines en vient à bout. Cependant comme les lésions primaires sont fréquemment asymptomatique, le risque de complications n’est pas exclu. Dès lors que des fistules et des abcès apparaissent autour de l’anus, la voie chirurgicale peut s’avérer nécessaire.
Source : Eurosurveillance, Vol 13, 19 juin 2008
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