A chacune sa contraception !

26 décembre 2007

Pilule, patch, implant, anneau, dispositif intra-utérin… Les femmes disposent aujourd’hui d’une large gamme de moyens contraceptifs. En fonction de son mode de vie, de ses besoins, chacune peut trouver sa contraception. Toujours au terme d’un dialogue avec son médecin.

« La prise d’un contraceptif est un acte médical lourd », explique le Dr Christian Jamin, gynécologue-endocrinologue à l’hôpital Bichat de Paris. « Nous devons faire le bon choix, et ne pas donner un contraceptif susceptible d’altérer la santé d’une femme par ailleurs en pleine forme. En réalité, c’est surtout par l’interrogatoire et l’examen que l’on peut choisir le meilleur contraceptif. Et il y a une seule question à ne pas oublier : est-ce que vous avez fait une phlébite ou est-ce que votre mère a fait une phlébite ? C’est la question par laquelle il faut toujours passer. Et l’autre chose absolument indispensable, c’est qu’il ne doit pas y avoir de prescription contraceptive sans prise de la tension artérielle. »

Au fil du temps, les contraceptifs se sont considérablement améliorés. Ils permettent ainsi d’atténuer ce que les spécialistes appellent le syndrome prémenstruel. C’est un ensemble de symptômes – tension dans les seins, jambes lourdes, céphalées…- qui apparaissent quelques jours avant l’apparition des règles. « Le syndrome prémenstruel est lié à la fluctuation hormonale chez la femme », précise Christian Jamin. « Quand on veut en diminuer l’impact, la solution c’est d’utiliser des pilules combinées, les moins androgéniques. Mais surtout le grand progrès pour éviter les fluctuations, c’est d’enchaîner plusieurs plaquettes ou plusieurs anneaux contraceptifs à la suite, ce qui évite d’avoir des arrêts réguliers et atténue logiquement le syndrome pré-menstruel ».

  • Source : Rencontres « Information Dialogue » – Megève 14-16 décembre 2007

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