A/H1N1: Prélèvements, antiviraux, fermetures d’écoles… les réponses à toutes vos questions

28 novembre 2009

« Mon médecin généraliste a diagnostiqué une grippe H1N1 chez mon p’tit dernier mais il n’a pas fait de test. Comment en est-il sûr ? Et pourquoi ne lui a-t-il pas prescrit d’antiviraux ? Quant à son école, elle est fermée. Est-ce vraiment efficace ? »

Emballement de l’épidémie de grippe oblige, les courriers de lecteurs affluent à la Rédaction de Destination Santé. L’occasion de faire le point sur les principales interrogations de nos lecteurs et nos auditeurs.

Des prélèvements restreints. La Direction générale de la Santé (DGS) est claire sur le sujet : « le prélèvement naso-pharyngé (…) doit être restreint » :
– Aux patients présentant des signes de gravité ;
– Aux patients traités et présentant une aggravation clinique ;
– Lorsque patients au moins sont diagnostiqués au sein d’un foyer de cas groupés ;
– Aux nourrissons et aux femmes enceintes ;
– Aux personnels soignants des établissements de santé présentant des symptômes évocateurs de la grippe ;
– Aux patients présentant les symptômes évocateurs de la grippe et consultant des médecins appartenant aux Groupes régionaux d’Observation de la Grippe (GROG).

En effet, en dehors des médecins hospitaliers, les membres du réseau GROG – 500 généralistes et 100 pédiatres en métropole- sont les seuls professionnels de santé habilités à réaliser ces prélèvements naso-pharyngés. En conséquence, si vous ou votre enfant présentez des facteurs de risques, votre médecin généraliste (s’il n’est pas affilié au réseau GROG) vous orientera vers une consultation hospitalière spécifique, où sera réalisé le prélèvement.

H1N1 circule seul. Quant à la question de poser le diagnostic sans avoir fait de test, la réponse figure dans le Bulletin hebdomadaire de l’Institut de Veille sanitaire, publié hier : « le virus A (H1N1) 2009 représente la quasi-totalité des virus grippaux isolés ces dernières semaines ». Autrement dit, face à un syndrome grippal, les médecins n’ont aujourd’hui guère de doute quant à la nature du virus.

Des antiviraux sous conditions. « La prescription d’un traitement antiviral aux patients suspect de grippe n’est pas systématique », ajoute la DGS. Elle est ainsi réservée aux patients qui présentent d’emblée une forme grave de la maladie ou dont l’état se complique brutalement. Ainsi qu’à ceux qui ont des facteurs de risques.

Faut-il fermer les écoles ? Une étude publiée jeudi dans la revue BMC Infectious Diseases montre que « le fait de fermer les écoles durant la pandémie permettrait vraiment de ralentir la propagation du virus ». D’après ce travail réalisé dans 8 pays européens, cela permettrait ainsi de réduire de 21% la transmission virale.

  • Source : Direction générale de la Santé, 27 novembre 2009 - BMC Infectious Diseases, 26 novembre 2009 – Bulletin épidémiologique Grippe A (H1N1) 2009, 26 novembre 2009

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils