
Cette étude est dirigée par le Dr François Tournoux, professeur à l’Université de Montréal et chercheur à l’INSERM (U942). « L’idée est de se pencher sur les modifications cardiaques engendrées par la pratique d’un sport d’endurance à un niveau d’entraînement élevé. Nous nous intéressons particulièrement aux oreillettes car il s’agit de la structure cardiaque susceptible de générer de l’arythmie »
Pourquoi l’arythmie ? « Bien que plusieurs études aient montré le caractère bénéfique d’un exercice modéré régulier sur la fonction cardio-vasculaire »,poursuit-il, « l’existence d’une souffrance myocardique au cours d’un marathon, même si elle est transitoire, semble désormais admise ».
Au total, 61 volontaires âgés en moyenne de 40 ans participent à ce travail. Avant le marathon, ils ont tous subi un premier électro-cardiogramme (ECG) pour évaluer l’activité électrique du cœur. Puis un second, dans les trente minutes suivant leur arrivée, avenue Foch. « Ensuite, nous avons prévu un suivi téléphonique durant un an, au cours duquel nous les interrogeons sur la présence d’éventuel troubles cardiaques. » L’exemple caractéristique est de « ressentir une accélération du rythme cardiaque à un moment inapproprié, lors d’une phase de repos par exemple ». Les résultats de ce travail devraient être rendus publics au cours de l’année 2013.

Source : Interview du Dr Frédéric Tournoux, 26 avril 2012
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