A la ménopause, les œstrogènes vaginaux, précieux et sans danger

03 novembre 2017

La ménopause s’accompagne de nombreux symptômes comme les bouffées de chaleur ou encore une sécheresse vaginale. Dans ce second cas, des œstrogènes peuvent être administrés par voie vaginale. Problème, leur utilisation s’accompagne souvent de questions sur leur innocuité. Des chercheurs américains ont donc cherché à savoir si ces produits présentent un danger.

L’application d’œstrogènes par voie vaginale, a pour but de soulager les symptômes liés à la sécheresse vaginale et à l’amincissement des muqueuses. Ils peuvent être administrés sous forme de crème ou encore de comprimés.

Pourtant, selon des chercheurs de l’Université de Californie, « malgré son efficacité, l’utilisation d’œstrogènes vaginaux est limitée par certaines préoccupations. Comme un potentiel lien avec la survenue du cancer du sein ou d’accidents vasculaires cérébraux (AVC)… ».

Pas de risques de cancer

Afin de savoir s’il existe bien un rapport de cause à effet, ces scientifiques se sont penchés sur les résultats de la Women’s Health Initiative, une étude dédiée à la prévention des pathologies survenant pendant la période post-ménopause.

En examinant les données de 45 000 femmes, ils ont conclu que l’utilisation d’œstrogènes vaginaux « n’augmente pas de façon significative le risque de maladie cardiovasculaire ou de cancer ».

Pour le Dr Carolyn Crandall, principale auteure de ce travail, « des études comme celles-ci sont précieuses pour aider à dissiper les perceptions erronées qui empêchent les femmes d’obtenir l’aide dont elles ont besoin ».

  • Source : The North american menopause society, 11 octobre 2017

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

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