A moto ou à scooter, l’enfant est mal protégé…

17 octobre 2011

Les sièges passagers des motos et scooters ne protégeraient pas suffisamment les enfants qui y sont assis. A tel point que la Commission de Sécurité des Consommateurs (CSC) vient de rendre un avis réclamant une révision de la réglementation. Mais aussi, la mise en place d’une norme spécifique.

« L’installation d’un siège passager peut se révéler dangereuse » explique en effet la CSC. « Non seulement parce que l’enfant, placé derrière le conducteur, a souvent une mauvaise visibilité de la route et ne peut se préparer aux virages et aux freinages. Mais aussi parce que ces sièges ne sont pas toujours adaptés à sa morphologie ni aux conséquences des chocs en cas d’accident ».

Sans compter que les sièges disponibles sur le marché et destinés aux enfants de moins de cinq ans, ne comportent pas de système de retenue. « En cas de choc, les jeunes passagers assis plus haut que le conducteur, peuvent être propulsés vers l’avant s’ils prennent appui sur les étriers ».

Une norme pour bientôt ?

La CSC déplore également que, « contrairement aux sièges auto et aux porte-bébés installés sur les vélos, il n’existe aucune norme relative aux sièges destinés aux enfants transportés sur des deux-roues motorisés ». Il devient donc « urgent d’engager des travaux de normalisation sur ces équipements ».

Cette demande intervient dans une période où l’équipement en deux-roues motorisés est en plein essor dans de nombreuses villes françaises. A Paris, le nombre de motos et autres scooters en circulation est ainsi de 45% plus élevé qu’en 1999. Quant au nombre d’accidents, il « demeure important ». En 2008, toujours dans la capitale, un accident sur quatre impliquait un deux-roues à moteur alors que ces véhicules ne représentent que 2% du trafic…

En attendant qu’une norme soit effectivement établie, si vous souhaitez acheter un siège de ce type « assurez-vous qu’il soit adapté à l’enfant : il faut notamment vérifier sa hauteur, la position des repose-pieds et des poignées de maintien », recommande la CSC. Et bien que la réglementation ne le précise pas, « la sécurité de l’enfant passe également par le port d’équipements de protection comme le casque, le blouson et les gants. » Cela va sans dire ? Peut-être mais… tellement mieux en le disant !

  • Source : Commission de Sécurité des Consommateurs, 3 octobre 2010

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils