











« Banaliser le dépistage. » Dans le cadre d’une meilleure prise de conscience de la population générale, Roselyne Bachelot-Narquin souhaite « qu’une nouvelle forme de dépistage soit mise en œuvre et qu’elle soit pérennisée : il s’agit du dépistage réalisé par des non professionnels de santé. » Le ministre souhaite en outre que, dès 2011, au moins dix centres de dépistages, puissent ouvrir en France, en bénéficiant de financements pérennes.
Mieux encadrer les consommateurs de drogue. Autre ambition, à destination des usagers de drogues celle-ci, à savoir, la mise en place de « centres de consommation supervisés ». Avec une recrudescence des infections des virus de l’hépatite C et du VIH par des seringues contaminées, il était temps pour le ministre de « trouver de nouvelles réponses».
Les villes de Marseille et Paris ont déjà entamé des réflexions sur le sujet. Roselyne Bachelot-Narquin a tout de même tenu à rappeler que « ces dispositifs n’ont pas pour but de dépénaliser l’usage de drogue. Mais il s’agit ici, avant tout, d’un enjeu sanitaire qui est suffisamment crucial pour que nous nous mobilisions tous ensemble pour aboutir à des projets consensuels ».
Source : Ministère de la Santé et des sports, 20 juillet 2010
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