Accidents domestiques : ne gâchez pas les fêtes…

20 décembre 2005

Certes, les décorations de Noël apportent une touche de couleur dans les maisons. Attention toutefois, car elles recèlent des dangers insoupçonnés. Sans tomber dans la sinistrose mais pour éviter que les réjouissances ne tournent au cauchemar, prenons les devants…

Les intoxications -parfois mortelles- dues aux décorations de Noël sont chaque année trop nombreuses. Elles sont bien jolies, toutes ces baies rouges, blanches, bleues ou brunes qui ornent les couronnes de l’Avent ! Quant aux petits bouquets séchés dont la mode s’impose sous l’influence scandinave, ils apportent aussi une note de chaleur sur les tables des réveillons. Seulement voilà : attirantes pour le regard des adultes, toutes ces beautés le sont plus encore pour les petits enfants dont on sait qu’avant 4 ans ils portent tout à leur bouche. Car c’est d’abord ainsi qu’ils “font connaissance” avec un nouvel objet. Et c’est là que réside le danger!

Car si les petites mains s’aventurent rarement dans une couronne de houx -ça pique- si les enfants parviennent difficilement à “démonter” les bouquets séchés -c’est dur…- il arrive trop souvent que les baies ou les fruits se détachent d’eux-mêmes : sous l’effet d’un choc, de la dessiccation ou même d’un courant d’air… C’est là que réside le danger car les boules de couleur viennent d’elles-mêmes à portée de menotte. De plus, les enfants ne perçoivent pas nécessairement le risque puisqu’ils les voient sur une nappe et non plus dans leur contexte floral. La baie présentée comme un poison par la mère attentive devient alors un bonbon attractif. Et c’est ainsi que chaque hiver apporte son lot d’intoxications plus ou moins graves, mais parfois mortelles.

A vous de prendre les devants. Et en cas d’intoxication évitez les initiatives : appelez le 15 ou le centre antipoison de votre domicile. A partir d’une simple description du toxique, on saura vous conseiller et vous assister.

  • Source : Sondage BVA pour Destination Santé, réalisé les 13 et 14 mai dernier auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. 1006 personnes ont été interrogées par téléphone, selon la méthode des quotas.

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