
Pour Rod Dishman, directeur du laboratoire de psychologie au sein de l’Université de Géorgie (Atlanta), « tous les Américains connaissent les bénéfices du sport pour la santé. Ils leur sont régulièrement rappelés depuis de nombreuses années ».
Dans les faits pourtant, les chiffres concernant la prévalence de l’obésité et la pratique d’une activité physique restent d’une implacable constance. Dans le New York Times, ce chercheur explique que 40% de ses compatriotes ne pratiquent jamais la moindre activité physique. Résultat, comme déjà au début des années 2000, plus d’un adulte sur trois est obèse.
Pas mieux en France
A y regarder de plus près, seuls 3,5% des 18-59 ans pratiquent le minimum d’exercice physique recommandé par les autorités de santé, à savoir 150 minutes d’une activité modérée par semaine. Chez les plus de 60 ans, le niveau est encore plus faible puisqu’il atteint à peine 2,5%…
Les scientifiques planchent donc sur la réalisation de nouveaux messages de santé publique, plus convaincants et mieux adaptés à leurs ‘cibles’. Ils cherchent notamment, d’autres leviers de motivation pour inciter enfin les Américains à se mettre en mouvement.
De ce côté-ci de l’Atlantique, les recommandations invitant à se bouger ne semblent guère plus suivies d’effets. Selon le dernier Plan national Nutrition Santé (PNNS), près de six Français sur dix (58%) n’atteignent pas le niveau d’activité physique préconisé pour leur santé…

Source : The New York Times, 19 novembre 2012 – PNNS 2011-2015
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