Additifs alimentaires : faites le tri !

03 février 2011

Depuis maintenant plus de 30 ans, de folles rumeurs circulent sur les dangers prétendus des additifs alimentaires. Un document émanant d’un pseudo ‘Centre national de Recherche sur le Cancer’ qui serait situé à Villejuif, assure ainsi que l’additif E330 serait le plus dangereux de tous. En réalité, il s’agit de l’acide citrique, présent en abondance et à l’état naturel, dans… les agrumes ! Voilà donc une bonne occasion de faire le point sur la sécurité des additifs alimentaires.

La définition. Selon l’Agence nationale de Sécurité sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES), « un additif alimentaire est une substance, qui n’est pas habituellement consommée comme un aliment ou utilisée comme un ingrédient dans l’alimentation. Il est ajouté dans un but technologique au stade de fabrication, transformation, préparation, traitement, conditionnement, transport ou entreposage des denrées. Il est autorisé dans l’alimentation humaine seulement s’il ne fait pas courir de risque au consommateur aux doses utilisées ».

A quoi servent-ils ? Ces additifs, qui donc « ne font pas courir de risque au consommateur », ont quatre fonctions principales. En tant que conservateurs, ils garantissent la qualité sanitaire des aliments. Les colorants, édulcorants et autres exhausteurs de goût améliorent à la fois l’aspect et le goût d’une denrée. Les épaississants et gélifiants lui confèrent une texture particulière. Enfin les émulsifiants, stabilisants et antiagglomérants garantissent la bonne stabilité du produit.

Comment les repérer ? Tous les additifs alimentaires sont mentionnés sur les emballages, soit par leur code symbolisé par un E suivi de 3 ou 4 chiffres, soit par leur nom.

Quelle surveillance ? Les additifs alimentaires suivent une réglementation très stricte harmonisée au niveau européen. Selon l’ANSES, « ils subissent de nombreux tests, en particulier toxicologiques. Ils permettent de déterminer la dose sans effet chez l’animal de laboratoire le plus sensible. Cette dose sans effet est ensuite divisée par un facteur de sécurité de 100 pour estimer la dose journalière admissible ». L’ensemble des additifs sont constamment surveillés et leurs conditions d’emploi sont réévaluées en fonction des nouvelles données scientifiques et technologiques.

  • Source : ANSES, site consulté le 1er février, EFSA, site consulté le 1er février

Destination Santé
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