Adieu veaux, vaches, cochons, couvées…

08 juillet 2005

Pour limiter les émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, un physicien britannique propose que nous devenions végétariens après avoir… sacrifié l’ensemble du cheptel de la planète ! Tous ces bestiaux émettraient selon lui, trop de CO2…

Ce gaz à effet de serre est naturellement produit par les animaux -et par l’Homme aussi bien sûr- quand ils respirent et qu’ils…pètent. Ce qu’ils font à grande profusion, tandis que l’homme lui, par essence beaucoup plus noble sans doute, recourt à des techniques de pointe -pétrole, charbon…- pour polluer.

Toujours est-il que tout cela provoque le réchauffement climatique que nous savons, et qui inquiète nos dirigeants actuellement réunis à Gleneagles. Pour régler ce problème… gonflant, le Pr Alan Calverd n’y va pas par quatre chemins. Il suggère donc que nous abattions les animaux d’élevage. D’après ses très sérieux calculs, ils sont coupables de produire 21% de tout le CO2 émis dans l’atmosphère. Poules, cochons, chèvres, vaches,… Tous devraient y passer. Une solution pour le moins radicale.

Son argument ? Il est beaucoup plus réalisable de se débarrasser du bétail que d’abandonner le pétrole. “Une réduction de la production de viande serait moins déstabilisante pour nos sociétés que d’arrêter net notre consommation de combustibles fossiles“. Et cela règlerait aussi bien sûr, la très fâcheuse et fâchante question de la Politique agricole commune (PAC) européenne !

  • Source : Physics World, juillet 2005

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