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Les adolescents se sont vus poser des questions sur leur consommation de psychotropes. Résultat, de nombreux jeunes étaient consommateurs. En effet, 8% avaient pris de la MDMA et 11,6% des méthamphétamines dans le courant de l’année scolaire. En parallèle, 15% des jeunes ont présenté des niveaux de symptômes dépressifs importants l’année d’après.
Les auteurs ont ensuite ajusté leurs statistiques pour prendre en compte d’autres éléments susceptibles d’avoir une influence sur l’état psychologique de l’étudiant – comme des conflits avec les parents. Leur constat est alors tombé : « les jeunes qui avaient consommé de l’ecstasy ou du speed à 15 ou 16 ans étaient respectivement 70% et 60% plus susceptibles de présenter des symptômes dépressifs l’année suivante que leurs camarades ».
Toutefois, l’étude comporte certaines limites. « Dans la mesure où nous ne pouvons pas totalement exclure les effets des éventuelles combinaisons de drogues. De plus, nous ignorons les compositions précises des pilules de MDMA et de méthamphétamines », souligne Frédéric N. Brière, un des auteurs de l’étude.
Source : BMJ, 18 avril 2012 ; Université de Montréal, 18 avril 2012
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