Aérer, c’est gagner !

A la maison, la bataille contre les allergènes n’est pas perdue d’avance. Qu’il s’agisse d’acariens ou de composés organiques volatiles libérés par des matériaux synthétiques, vous pouvez les combattre. Par le simple fait d’aérer suffisamment votre logement.

Ouvrez en grand, deux fois par jour, les pièces principales de la maison. Le simple fait de laisser pénétrer l’air frais élimine les traces d’humidité, abaisse la température et limite le développement des acariens.

Le matin, aérez particulièrement les chambres. Matelas, moquette, rideaux, tentures murales… ces pièces collectionnent les nids à microbes. Le fait d’aérer deux fois par jour permet de les rejeter. Mais aussi d’éliminer la vapeur d’eau et le gaz carbonique que nous produisons au cours de la nuit, et enfin les polluants libérés par les parquets flottants, par exemple. Lesquels sont susceptibles d’irriter les voies respiratoires.

Gare au radon

L’aération devra être encore plus importante dans certaines régions. A cause du radon. Il s’agit d’un gaz radioactif, incolore et inodore, classé comme cancérogène depuis 1987. Il élit domicile dans les sous-sols granitiques volcaniques et s’il se disperse en extérieur, il tend à se concentrer à l’intérieur des bâtiments.

En France, les concentrations les plus élevées se trouvent en Bretagne, dans le massif central, les Vosges, en Corse et dans certaines zones des Pyrénées et des Alpes. D’après le Ministère de la Santé il serait responsable de 15% à 20% des cancers du poumon qui surviennent chaque année en Bretagne. D’où l’importance d’aérer, mais aussi de colmater les éventuelles fissures pour lutter contre l’accumulation de radon.

Et si votre habitation est pourvue d’un vide sanitaire, veillez à ce qu’il soit aussi aéré. C’est indispensable pour éviter des problèmes liés à l’humidité. De petites ouvertures grillagées suffisent pour le ventiler. N’hésitez pas à demander conseil à un architecte qui saura vous orienter.