











Faut-il abaisser en France le taux légal d’alcoolémie fixé à 0,5g/l ? A cette question, un comité d’experts réuni récemment sous l’égide du Conseil national de la Sécurité routière, répond par la négative. Arguments à l’appui…
Ils rappellent notamment que la sécurité routière n’est pas ” qu’une affaire de seuil. En Grande-Bretagne où le taux légal est fixé à 0,8g/l, la mortalité routière est moindre qu’en France “. Enfin, l’implication de l’alcool dans les accidents de la route est surtout le fait d’alcoolisations fortes, avec une moyenne de 1,7g/l au cours de ces dernières années.
Dans leur compte-rendu, les experts soulignent que si ” la tolérance zéro est bien un objectif idéal, en pratique il vaut mieux porter l’effort sur l’amélioration du fonctionnement du système actuel, basé sur un taux légal de 0,5g/l “.
Un système qui recommande notamment le développement des contrôles préventifs au cours des soirées et nuits de fin de semaine, l’instauration d’un meilleur suivi administratif, judiciaire et médical des récidivistes. Et enfin l’élaboration de statistiques relatives aux tranches horaires, aux jours de la semaine, au sexe et à l’âge des conducteurs ayant un taux d’alcoolémie excessif. Reste désormais à faire appliquer ces belles recommandations…
Source : Alcool Actualités, n°21
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