Alcool et volant : au diable les idées reçues !

20 août 2002

Vous avez trop bu et vous devez prendre le volant ? Faites-vous conduire et surtout ne vous laissez pas convaincre par les « on dit »… de comptoir et autres idées reçues… Un verre de bière ou de vin augmente-t-il moins vite mon taux d’alcoolémie qu’un apéritif ou un digestif ? Réponse : Faux. Quelle que soit la boisson alcoolisée, un « verre » représente toujours la même quantité d’alcool. Un « demi » de bière à 5°, 12,5 cl de vin à 12°, 3cl d’alcool distillé à 40° (whisky, anisette…) contiennent tous environ 10 grammes d’alcool pur. Et représentent 0,2g/l à l’éthylotest pour un homme, 0,33 g/l pour une femme qui a tendance à mieux absorber l’alcool…

Quant à ceux qui affirment que le risque d’accident est moindre sur un court trajet, ils ont faux également, bien sûr. C’est justement sur de courts trajets, bien connus des conducteurs et couverts fréquemment, que les accidents sont les plus nombreux, en rase campagne comme en ville. Deux accidents corporels sur trois se produisent en ville et les trois quarts des victimes résident dans le département.

L’alcool peut-il avoir des interactions avec un traitement médicamenteux ? Réponse : Vrai. Conjugués à l’alcool, les effets de certains médicaments peuvent augmenter de façon significative le risque d’accident. Des risques de somnolence, de perte de connaissance, de vertiges, d’étourdissements ou de troubles visuels sont fréquents. Alors gare à l’automédication. Et surtout n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin traitant.

  • Source : INPES, juillet 2002

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