











On nhérite pas directement de lalcoolisme de ses parents mais « il existe une vulnérabilité génétique à la dépendance alcoolique ». En outre, ce sont probablement plusieurs gènes et non pas un seul qui sont en cause. Jacques Le Houezec, chercheur du CNRS à lHôpital de la Salpetrière à Paris, fonde ses constatations sur les études familiales, lobservation de jumeaux ou le devenir des enfants adoptés issus de parents biologiques ou adoptifs alcooliques. « Les facteurs génétiques détermineraient ( ) un ensemble de comportements dont labus dalcool nest quune des facettes ». On peut ainsi parler de deux formes dalcoolisme: le type I est surtout « milieu-dépendant ». Le rôle de lhérédité y est faible (20%), il débute chez ladulte et les excès sont peu sévères. Le type II en revanche est « sexe-dépendant »: il touche uniquement les hommes, lhérédité y joue un rôle important (85%), il sinstalle chez le sujet jeune et saccompagne fréquemment de troubles précoces de ladaptation sociale. « il existe une vulnérabilité génétique à la dépendance alcoolique ».
Source : JAMA, 1996, 276, 1964-1967
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