Algérie : les jeunes face à la contraception

06 octobre 2003

En Algérie, plus de huit garçons célibataires de 15 à 29 ans sur dix ont déjà entendu parler des moyens et méthodes de contraception. Ce qui signifie tout de même que deux sur dix ignorent tout en la matière. Une proportion bien inquiétante…

Ces chiffres émanent d’une enquête récente réalisée par l’Office national des Statistiques et centrée sur les jeunes. Un rappel des principales possibilités offertes à un couple pour contrôler sa fertilité s’impose donc.

Avec une efficacité de l’ordre de 99%, la pilule est la méthode contraceptive la plus répandue. Elle doit être délivrée par un gynécologue. « La pilule du lendemain » elle, est prescrite par un médecin et absorbée dans les trois jours qui suivent un rapport mal protégé. Elle permet d’éviter le développement d’une grossesse. Outre la pilule, le stérilet est également proposé aux femmes. Appelé également dispositif intra-utérin ou DIU, il est composé d’un fil de 3 cm environ, généralement en plastique souple, souvent revêtu de cuivre et d’argent et parfois même doté aujourd’hui, d’un petit réservoir qui diffuse de la progestérone. Seul un médecin peut le prescrire. Et lui seul peut le mettre en place.

En raison d’un risque accru d’infection, il est peu conseillé aux femmes qui n’ont pas eu d’enfants et à celles qui sont victimes d’infections génitales à répétition ou qui ont des partenaires multiples. Depuis quelques années, sont apparus de nouveaux DIU où le cuivre a été remplacé par de la progestérone. Avec une durée d’efficacité record puisqu’elle atteint 5 ans !

Les préservatifs masculins et féminins constituent enfin d’excellents contraceptifs. En plus bien sûr des barrières qu’ils constituent contre les maladies sexuellement transmissibles , le VIH-SIDA mais pas lui seulement.

  • Source : Agence européenne de la Sécurité et de la Santé au Travail (AELE)

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