Allaiter en travaillant : c’est permis

En France, seule une femme sur deux allaite au sortir de la maternité. Un chiffre insuffisant, au regard des recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé. Vous craignez que l’allaitement, associé au travail ne vous fatigue ? C’est une préoccupation légitime. Mais allaiter tout en travaillant ne rime pas forcément avec fatigue supplémentaire. La loi et le Code du Travail ont pensé à vous. Même si la marge de progression reste encore grande, les mesures proposées constituent un appréciable premier pas.

Il n’existe pas à proprement parler, de “congé allaitement” financé par l’Assurance Maladie. L’article L.224-2 du Code du Travail cependant, vous permet de bénéficier d’une heure par jour au titre de l’allaitement. Ce n’est pas suffisant certes, mais c’est déjà cela… Vous pourrez aménager ce temps en 2 demi-heures, le matin et l’après-midi… en sachant que le temps en question pourra ne pas vous être rémunéré.

Toujours selon le Code du Travail, (article L. 224-3) vous pouvez allaiter dans les locaux mêmes de l’entreprise. Bien sûr, pas question de venir au travail avec Bébé. Mais une nounou sera autorisée à vous l’amener, puis à le reprendre à la fin de la tétée.

Vous pourrez enfin demander à disposer d’une chambre d’allaitement… à la condition que votre entreprise emploie plus de 100 femmes de plus de 15 ans (article L.224-4).
Sachez que les conventions collectives prévoient souvent des clauses particulières. Alors n’hésitez pas à en parler à votre employeur.

Si vous vous posez des questions sur l’allaitement, l’Institut national de Prévention et d’éducation pour la Santé (INPES) a édité un guide exhaustif, disponible en ligne en cliquant ici.

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  Source : www.ameli.fr