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Les travaux présentant une prévalence à la hausse des allergies alimentaires se multiplient… du moins dans les pays occidentaux. Problème aucun traitement ne permet d’éliminer une telle allergie. La seule solution serait de bannir l’aliment en question. Et si la seule issue résidait dans la prévention ? Plus précisément dans une exposition précoce à l’allergène ?
Connaître la prévalence des allergies alimentaires n’est pas chose aisée. En effet, les études actuelles se basent majoritairement sur une auto-déclaration du patient. Et les facteurs confondants (comme une éventuelle intoxication alimentaire…) sont légion. Devant ce constat, plusieurs chercheurs se sont appuyés sur d’autres données, comme celles liées aux hospitalisations pour anaphylaxie alimentaire. A partir de là, ils ont obtenu des preuves cohérentes d’une augmentation des taux d’allergies alimentaires, du moins dans les pays occidentaux.
Ainsi au Royaume-Uni ou en Australie par exemple, la prévalence chez les enfants d’âge préscolaire se situerait entre 5% et 10%. Pour ce qui est des enfants plus âgés ou chez les adultes, les données manquent à l’appel. Nous pouvons néanmoins citer une étude australienne datant de 2002 estimant à 1,3% les 20-45 ans souffrant d’une telle allergie, le plus souvent à l’arachide. Des résultats qui naturellement présentent un coût, que ce soit sur la qualité de vie ou d’un point de vue économique.
Comment contrer l’allergie alimentaire ?
Pour de nombreux patients, cette pathologie est un fardeau chronique pour lequel il n’existe actuellement aucun remède. Et si, en matière de prévention, tout se jouait dès l’enfance ? Les directives internationales recommandent l’allaitement jusqu’à l’âge de 6 mois, et l’introduction progressive d’aliments solides entre 4 et 6 mois.
De récentes investigations (études LEAP, LEAP-ON et EAT) vont plus loin et soutiennent que l’introduction précoce d’aliments allergènes comme l’œuf ou l’arachide aiderait à prévenir la survenue d’allergies (même si ce conseil ne peut pas être généralisé pour le moment, notamment pour les enfants à haut risque). Notons tout de même que de l’autre côté de l’Atlantique, la Société canadienne de Pédiatrie a pris ces résultats très au sérieux.
Ainsi conseille-t-elle de :
Source : Food allergy: is prevalence increasing?, Mimi L. K. Tang and Raymond J. Mullins, Royal Australasian College of Physicians, novembre 2016
Ecrit par : Vincent Roche - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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