











Accueil » Santé Publique » Environnement » Allergies cutanées : vers moins de produits chimiques dans les vêtements
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Afin de réduire le risque d’allergies cutanées, l’Anses et l’Agence Suédoise des produits chimiques proposent la restriction de certaines substances sensibilisantes. Objectif, interdire ou limiter plus de mille substances allergisantes dans les textiles en Europe.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et l’Agence Suédoise des produits chimiques (KemI) ont élaboré conjointement une proposition d’interdiction ou de restriction des substances sensibilisantes. Soumise à l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) (), celle-ci a pour but « de mieux protéger les consommateurs des risques d’allergies cutanées », précise l’Anses.
1 000 substances sensibilisantes cutanées
Les produits concernés par ces substances allergisantes sont les articles textiles, les cuirs, les fourrures et autres peaux vendus au grand public. La proposition de l’Anses et du KemI touche « 1000 substances chimiques et plus précisément l’ensemble des substances classées comme sensibilisant cutané au titre du Règlement CLP (classification, étiquetage et emballage) ainsi que 25 substances de la famille des colorants dispersés ayant des propriétés sensibilisantes », précise l’Agence.
Certaines substances pourraient donc être interdites. D’autres seulement limitées en termes de concentration. Par exemple, les composés du chrome VI (textile, cuir, fourrures et peaux) ne devraient pas dépasser 1 mg/kg pour. Pour le nickel et ses composés, la concentration maximale ne devrait pas dépasser 130 mg/kg (textile) et 110 mg/kg (cuir, fourrures et peaux).
« Cette proposition de restriction est publiée sur le site Internet de l’ECHA depuis le 24 avril 2019 et fera l’objet prochainement d’une consultation publique pour une durée de six mois », précise l’Anses. « A la suite de cette étape, les comités de l’ECHA formuleront, sur la base de l’ensemble des données, un avis qui sera transmis à la Commission Européenne pour statuer sur l’adoption de cette restriction ».
Source : Anses, 30 avril 2019
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche
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