Allergies : faites la chasse aux pollens…

28 avril 2011

Selon les représentants de l’Association Asthme et Allergies, outre l’ambroisie qui sévit désormais dans une large partie du pays, « la moitié nord de la France est également concernée par un risque allergique élevé au pollen de bouleau. Notez bien ces quelques conseils, si vous souffrez régulièrement de rhinite allergique saisonnière. Autrement dit, du rhume des foins…

Eternuements, yeux rouges, paupières gonflées, nez qui coule… Autant de symptômes qui surviennent après une exposition à des pollens ou toute autre substance allergisante. Et au printemps, les principales attaques de pollens viennent de 3 familles végétales : les graminées, les herbacées et les arbres. Parmi ces derniers, surveillez spécialement le bouleau.

Le bouleau est très allergisant. Si ses feuilles sont particulièrement appréciées pour leurs vertus anti-oxydantes, il se distingue toutefois par une production importante d’un pollen dont la taille est inférieure à la moyenne. Pour les initiés, le pollen de bouleau n’excède pas 20 millièmes de millimètre, contre 30 à 40 en général.

En raison de sa petite taille, le pollen de bouleau est très facilement transporté par le vent et… très largement dispersé dans l’air. En conséquence, il pénètre facilement les voies respiratoires, « ce qui peut entraîner une réaction allergique plus ou moins sévère chez les personnes sensibilisées », explique l’Association. De plus, le « risque d’exposition au pollen de bouleau, habituellement élevé au mois d’avril, a été renforcé ces derniers jours par des conditions météorologiques estivales favorisant une pollinisation de masse ».

Que vous soyez sensible au pollen de bouleau, ou à tout autre allergène aérien, suivez ces quelques conseils ; ils vous faciliteront la vie :

Consultez ! La rhinite allergique est un facteur de risque d’asthme. Pour éviter qu’elle ne s’aggrave, il est indispensable de la prendre en charge sans délai. Interrogez votre pharmacien : certains antihistaminiques sont disponibles sans ordonnance et sous forme générique. C’est le cas de la cétirizine à 10mg, présentée en conditionnements de 7 comprimés, glissés dans un « étui nomade » : optimal pour l’avoir toujours sur soi en cas de rhinite allergique ponctuelle. Et si la rhinite se répète, gagne en intensité ou se prolonge trop, consultez votre médecin. Le cas échéant, il vous adressera à un allergologue pour « un bilan complet, indispensable pour prescrire un traitement adapté ».

Evincez les pollens ! Dans tous les cas, la mesure-phare pour prévenir le rhume des foins, reste… l’éviction des pollens. Et c’est bien plus facile à dire qu’à faire… En pratique, face à un pic pollinique – comme en ce moment – évitez les promenades et les pique-niques à la campagne. Dans votre jardin, diversifiez les plantations en évitant les plus allergisantes (cyprès, thuyas…). Evitez de tondre vous-même le gazon. Prenez une douche le soir avant de vous coucher, sans oublier de vous laver les cheveux. Vous éviterez ainsi de déposer des pollens dans votre lit. Et pour en savoir davantage sur le sujet, rendez-vous sur www.asthme-allergies.org/.

  • Source : Association Asthme et Allergies, 15 avril 2011

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