Alzheimer : des recommandations plus transparentes

02 janvier 2012

La Haute Autorité de Santé (HAS) vient de rendre publiques ses nouvelles recommandations relatives au « Diagnostic et à la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées ». On s’en souvient, leur précédente version avait été abrogée le 27 avril 2011 par le Conseil d’Etat. En cause, le non-respect de la législation sur la gestion des conflits d’intérêts des experts chargés de rédiger les documents de la Haute Autorité.

« Cette nouvelle recommandation suit les étapes du parcours de soins du patient, depuis les premiers symptômes (troubles cognitifs) jusqu’à la prise en charge pluridisciplinaire nécessaire à un stade avancé », résume la HAS. Le médecin généraliste est le pilote de l’organisation des soins. Il réalise l’évaluation initiale du patient présentant des troubles de la mémoire. « Si une altération est avérée, le binôme généraliste/spécialiste réalise les tests et les examens nécessaires. Le spécialiste pose le diagnostic de la maladie d’Alzheimer, et l’annonce au patient ».

C’est ensuite le généraliste qui, après avoir échangé avec le patient et son entourage, propose un plan de soins et d’aides. Assisté d’un infirmier par exemple, il sera chargé de mettre en œuvre les mesures d’accompagnement en lien étroit avec les aidants.

Pour ce qui est des traitements, l’avis de la Commission de la Transparence sur les médicaments de la maladie d’Alzheimer rendu le 27 octobre dernier, a été intégré aux nouvelles recommandations. « Le traitement médicamenteux est une option dont l’instauration ou le renouvellement est laissée à l’appréciation du médecin spécialiste prescripteur », précise la HAS. Enfin au-delà d’un an, une concertation pluridisciplinaire avec le patient est préconisée pour le cas échéant, réviser la prescription. Voire pour s’assurer de l’intérêt de poursuivre le traitement.

  • Source : HAS, 16 décembre 2011

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