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© Bits And Splits/shutterstock.com
Savoir lire et écrire n’est pas donné à tous. Aujourd’hui encore, malgré de notables progrès dans l’alphabétisation à l’échelle mondiale, 14% de la population sait peu ou pas du tout lire et écrire. Et cela impacte de diverses manières leur qualité de vie. Ainsi il est admis qu’être lettré augmente les chances d’avoir un meilleur environnement économique et social. Et qu’à l’inverse, être analphabète est associé à un risque plus important de développer des maladies chroniques et d’avoir une espérance de vie réduite. Mais peu d’études ont abordé l’impact de ces compétences sur la santé mentale.
Pour en savoir plus, une équipe de la University of East Anglia au Royaume-Uni a passé en revue 19 études mesurant l’alphabétisation et/ou l’état de santé mentale chez près de 2 millions de personnes vivant dans 9 pays*. Leur constat : « les personnes analphabètes présentent davantage de troubles de la santé mentale tels que l’anxiété et la dépression ». Et même si un lien de cause à effet ne peut pas être déduit de ce travail, une forte association a été retrouvée entre les deux éléments.
D’autant plus que même dans les zones de conflits et les pays pauvres – qui sont des facteurs de troubles dépressifs et anxieux -, la santé mentale est davantage dégradée chez les personnes analphabètes que chez celles qui savent lire et écrire.
A noter : les femmes sont largement plus touchées puisqu’elles représentent deux tiers des analphabètes dans le monde.
*Chine, Népal, Thaïlande, Iran, Inde, Ghana, Pakistan et Brésil
Source : University of East Anglia
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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