Animaux, cobayes et compagnie…

20 novembre 2006

La vivisection a eu ses heures de gloire. Sans elle jamais nous n’aurions percé les mystères de la circulation sanguine ni les secrets des « humeurs ». Mais elle a sa part d’ombre, et des opposants qui s’appuient sur des bases scientifiques solides.

Hélène Sarraseca est l’une d’eux. Cette Uruguayenne arrivée en France à 19 ans, surdiplômée en biochimie, physiologie et neurosciences, est chercheur dans l’âme. Elle a pratiqué la recherche au plus haut niveau et aujourd’hui, après un parcours marqué par les embûches des fusions-acquisitions « sauce mondiale », elle dirige l’association Antidote Europe bien connue de nos lecteurs.

Elle fait partie de ces scientifiques qui, depuis des années, se battent pour que le Parlement européen donne à la génomique la place qui devrait lui revenir dans les essais de toxicologie clinique. La place qui lui revient ? Celle des animaux de laboratoire…

Pas seulement par idéalisme. Hélène Sarraseca et ses compagnons ont de solides arguments à l’appui de leurs thèses. Des arguments bien scientifiques, pas du tout nébuleux. Vous les découvrirez en lisant son ouvrage, alerte comme un roman. Et écrit (presque) sans passion excessive. Mais bon, il faut bien vivre, aussi ! Alors faites-vous une opinion par vous-même… et vous serez conquis. Animaux cobayes & victimes humaines, par Hélène Sarraseca – Editions Dangles – 285 pages – 18 euros.

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