Antennes relais de téléphone et cancers : la polémique enfle…

02 octobre 2002

Quatre cas de cancer en deux ans dans une école élémentaire de Saint-cyr-l’école (Yvelines) ! Pour le moins inquiète, la population s’en prend aux antennes relais pour téléphones GSM, situées sur le toit de l’établissement.
Face à l’absence de toute étude de référence, le maire Philippe Lavaud vient d’adresser une lettre à Jean-François Mattei, ministre de la santé. Afin explique-t-il, « d’obtenir des explications claires sur la nocivité de ces antennes et une réaction des services de l’Etat. »

Dans son courrier, il relève en effet que « quatre cancers ont été diagnostiqués depuis deux ans dans l’établissement Georges Bizet, dont un a conduit au décès d’un enfant ». En attendant une réponse du ministre, Philippe Lavaud est tout de même parvenu à résilier le contrat signé entre la précédente équipe municipale et deux opérateurs de téléphonie mobile.

Le plus grand flou règne actuellement quant au danger réel ou non des radiofréquences émises par les téléphones cellulaires et leurs stations de base. Face à la prolifération d’études aux résultats contradictoires, l’idéal reste d’attendre la position définitive de l’OMS.

Des études sont en cours, mais leurs résultats ne seront pas publiés avant 2003. Encore un tout petit peu de patience… En attendant, l’Organisation souligne que «l’implantation de stations de base à proximité de jardins d’enfants, d’écoles ou de terrains de jeux doit être étudiée avec une attention spéciale.»

  • Source : INPES, septembre 2002

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