











Accueil » Santé Publique » Médicaments » Anti-inflammatoires : toxiques pour le fœtus dès le 6e mois de grossesse
Africa Studio/shutterstock.com
Malgré les risques encourus pour la santé fœtale, les prescriptions d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) après le 6e mois de grossesse restent fréquentes. Ce 26 janvier, l’ANSM rappelle donc la contre-indication totale de ces molécules à 3 mois de l’accouchement.
Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée, soit 6 mois de grossesse, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) présente une toxicité pour le fœtus. Notamment « sur les reins et l’appareil cardio-pulmonaire », détaille l’ANSM*. Rapportés même après une seule prise, ces effets secondaires peuvent entraîner « une mort fœtale in utero ou néonatale ».
Aspirine, ibuprofène…
Pourtant ces molécules couramment utilisées contre la douleur, la fièvre et l’inflammation restent prescrites aux femmes enceintes à 3 mois de leur accouchement. Et ce, en dépit « des contre-indications mentionnées dans les autorisations de mise sur le marché (AMM) ». Sont concernés tous les AINS : l’ibuprofène, le kétoprofène, le diclofénac et l’aspirine (acide acétylsalicylique) à partir de 100 mg par jour. Autant de molécules disponibles sans ordonnance.
Des molécules contre-indiquées
L’ANSM rappelle donc « aux femmes enceintes, à leur entourage ainsi qu’à leurs professionnels de santé, que les AINS sont formellement contre-indiqués à partir de 24 semaines d’aménorrhée ». Précisément, « les AINS ne doivent être utilisés que lorsqu’ils sont indispensables, à la dose efficace la plus faible et pendant la durée la plus courte ».
De la même façon, l’ANSM insiste sur la contre-indication du célécoxib et de l’étoricoxib, deux anti-inflammatoires, pendant toute la durée de la grossesse. Avant de rappeler qu’il existe « des alternatives médicamenteuses et non médicamenteuses adaptées à tout terme de la grossesse ».
*Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
Source : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits (ANSM), le 26 janvier
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.