Anti-inflammatoires : un malade sur trois se plaint de l’estomac !

26 octobre 2001

Pratiquement un malade sur trois supporte mal les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) prescrits contre ses douleurs.
Si dans 98% des cas cette intolérance se traduit par des douleurs ou des effets secondaires graves sur l’estomac, elle entraîne une perte de l’observance dans… 45% des cas. D’après une étude de l’Institut Louis Harris Médical auprès de 4 000 français de plus de 18 ans, les répercussions gastriques des AINS classiques sont mal vécues par les malades. Qui s’en étonnerait ?

Dans 9% des cas ils cessent complètement le traitement. Et si l’arrêt est momentané dans 20% des cas, 16% des sondés déclarent avoir réduit les doses absorbées. Avec des répercussions directes sur l’efficacité : une augmentation des douleurs dans 44% des cas et une réduction de l’autonomie dans les activités quotidiennes pour 13% des malades.

La nécessité de prendre simultanément d’autres médicaments est donc évidente. Dans 70% des cas, d’autres produits tels le paracétamol ou des antalgiques de plus en plus forts doivent être ajoutés pour calmer les douleurs rhumatologiques. Et surtout dans 82% des cas, des protections sont nécessaires pour éviter les effets secondaires gastriques les plus dangereux des AINS traditionnels.

Cet alourdissement de l’ordonnance est-il inévitable ? Plus depuis quelques mois, car nous disposons d’anti-inflammatoires qui, à efficacité au moins égale, sont respectueux de l’estomac !

  • Source : Harris Médical International, septembre 2001

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