











Accueil » Santé Publique » Antilles : le chikungunya, parti pour durer
L’épidémie de chikungunya qui sévit aux Antilles prend de l’ampleur ©Phovoir
La circulation du virus du chikungunya reste soutenue dans les Antilles françaises. En Martinique, la situation devient inquiétante ! Au total, 844 cas probables ou confirmés y ont été enregistrés depuis le mois de décembre. Idem pour Saint-Martin, où l’épidémie est généralisée.
Depuis le 6 décembre 2013, l’île de Saint-Martin est en situation épidémique. « L’ensemble des indicateurs de surveillance montre que la transmission reste soutenue et généralisée à l’ensemble de l’île », indique l’InVS. Les autorités ont ainsi relevé 653 cas probables ou confirmés et un décès. Pour autant, il a été observé une stabilisation du nombre de cas.
A l’inverse, l’épidémie s’intensifie en Martinique. « Le nombre de consultations en médecine de ville poursuit sa progression », souligne l’InVS. L’île a d’ailleurs était placée en situation épidémique. Tout comme l’île de Saint-Barthélemy où 104 cas ont été signalés. Concernant la Guadeloupe, le Programme de Surveillance, d’alerte et de gestion d’émergence du virus du Chikungunya (Psage) l’a placé en situation de « transmission autochtone ».
Portez des vêtements couvrants
Transmis par des moustiques du type Aedes albopictus ou Aedes aegypti, le virus du chikungunya provoque de la fièvre et des arthralgies (douleurs articulaires) sévères, des douleurs musculaires (myalgies), des céphalées…
Si vous devez voyager dans cette région, soyez vigilant et emportez de quoi vous protéger d’éventuelles piqûres. Lesquelles surviennent dans la majorité des cas en journée. Pensez donc à appliquer sur votre peau des produits anti-moustiques.
Par mesure de précaution, privilégiez également le port de vêtements couvrants et amples. A l’intérieur des habitations, il est vivement recommandé d’utiliser des moustiquaires et des antiparasitaires spécifiques. N’hésitez pas à demander conseil à un pharmacien.
Aller plus loin :
Téléchargez la fiche du ministère de la Santé : Moustique Tigre/ Comment se protéger ? Comment éviter la prolifération ?
Source : Cire, Antilles, Guyane, InVS, 13 février 2014
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot
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