Apnée du sommeil : le droit de bien dormir et de retrouver une vie normale
19 mars 2019
Monkey Business Image/Shutterstock.com
Le sommeil n’est pas seulement une question de quantité. Le 22 mars, la journée nationale du sommeil célèbre la qualité de nos nuits, en lien avec notre mode de vie. L’occasion de mettre l’accent sur le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). Et de sa prise en charge par pression positive continue (PPC), son traitement de référence qui, s’il est bien suivi grâce à un matériel adapté, favorise un retour à une vie normale.
Une personne de 45 à 64 ans sur cinq concernée puis 31% des plus de 65 ans… Très fréquent donc, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) entraîne des apnées au cours du sommeil, qui vont elles-mêmes occasionner des micro-réveils. Comme le souligne le Dr Christophe Petiau, neurologue à Strasbourg, « nous nous basons sur un nombre d’apnées par heure – à partir de 5 en l’occurrence – pour établir un diagnostic en association avec des symptômes cliniques. Comme la somnolence diurne… ». Il poursuit : « Le traitement de première intention est la pression positive continue ». En France, 860 000 patients sont ainsi traités par cet appareil composé d’une turbine et d’un masque, « qui délivre une pression d’air dans les voies aériennes supérieures dans le but de les laisser ouvertes ». Et d’éviter ainsi les apnées.
Un patient impliqué aux côtés de son médecin et de son prestataire de santé à domicile
Le Dr Petiau confirme « l’efficacité du traitement quelle que soit la sévérité des symptômes ». Cette efficacité est intimement liée au respect de l’observance. Autrement dit, plus la PPC est utilisée en cours de nuit, meilleurs sont les impacts en termes de qualité de vie. En journée, le patient est en meilleure forme. Il est moins soumis aux somnolences avec un retentissement positif sur son humeur générale. Ses capacités de mémoire et de concentration sont également optimisées. Sur le plan de la santé, « comme le SAOS est un facteur de risque cardiovasculaire, celui-ci est grandement diminué ».
Le médecin ne nie pas que « le port d’un masque sur le visage est contraignant aussi bien sur le plan physique que psychologique. Il peut entraîner une gêne ». Voilà pourquoi, pour des bénéfices optimaux, « le patient doit le dire aussitôt si son masque n’est pas bien adapté. Il doit être exigeant auprès du prestataire technique. Au début du traitement, cette phase d’accompagnement du patient est très importante. Il doit se mettre en place une véritable collaboration entre le patient, le prestataire et le médecin ». Vous êtes concerné ? Discutez-en avec votre médecin.
S’adapter à la vie des patients
La gamme de masques DreamWear® est conçue pour s’adapter à la vie des patients. Souple et léger pour ne pas laisser de traces sur le visage, sans cale frontale pour permettre le port de lunettes, et modulable pour passer d’un format nasal à un format naso-buccal en cas de nez congestionné, DreamWear est également facile d’entretien. Il vise à faciliter le suivi du traitement au quotidien sans changer ses habitudes. Illustration avec Nelly qui a essayé 5 masques avant d’utiliser celui-ci. « Il est simple à installer en quelques secondes, on ne le sent pas, on a l’impression d’avoir le visage nu. Cela donne une grande liberté de mouvement, je peux dormir de côté, à plat ventre sans problème. Mes nuits ont vraiment changé. On retrouve une vie normale ».
En complément, des applications gratuites permettent d’impliquer davantage le patient dans l’adoption du traitement et peuvent être un bon support d’échange avec les professionnels de santé :
– l’application DreamMapper est conçue pour motiver les patients à bien suivre leur traitement en leur permettant de visualiser leurs progrès et d’accéder à des tutoriels vidéos ;
– l’application Booster Tonic est conçue pour optimiser les bénéfices du traitement en aidant à reprendre une activité physique régulière et améliorer sa qualité de vie.
-
Source : Interview du Dr Christophe Petiau, 15 février 2019 - Dossier Apnée du sommeil - Une source de fatigue, mais aussi de maladies cardiovasculaires, INSERM (https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/apnee-sommeil)
-
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet